Amity Méria est l'une des chanteuses les plus populaires du Burkina
Faso depuis les années 90. La jeune Mariam Dramé s'intéresse vite à la musique, vraisemblablement
par son père qui joua la guitare dans ses heures perdues. Son intérêt se montre déjà à
l'école où elle participe aux diverses activités musicales. Pendant ses études à
l'Université de Ouagadougou (elle détient une maîtrise en lettres) elle a été
repérée afin d'intégrer l'Orchestre de l'Université de
Ouagadougou.
En 1990, elle sort un premier album, avec lequel elle reçoit un second prix à un concours local, et par la
suite elle a été donné la possibilité de tourner à travers du Burkina Faso.
En 1993, elle sort un deuxième album « Dabari ».
Ses chansons, beaucoup plus mélodiques que rythmiques, portent sur des sujets tels que les droits de la femme,
la prostitution, les enfants, la paix et l'Unité africaine. La plupart des morceaux sont chantés en Dioula,
ce qui les rend compréhensibles pour un publique plus vaste aussi dans des pays environnants comme le Mali et
la Côte d'Ivoire.
En 2000, Amity Méria a été retenue comme l'une des finalistes des Kora Awards, et depuis lors elle a
enregistré deux albums. Elle fait régulièrement des spectacles dans son pays, et a été
finalement récompensée avec le Kundé d'Or 2004 de meilleur artiste burkinabè de
l'année avec son album « Maaya ».
Amity Meria
Née : 10 mai 1966, comme Mariam Dramé, à Gaoua (Province de Poni), Burkina Faso
Style : warba / r&b / afro-zouk / zouglou