Sékouba Bambino Diabaté est né dans une famille de griots,
sa mère Mariama Samoura fut une
djeli assez connue. Malheureusement, elle perd la vie peu
après sa divorce du père de Sekouba, qui a juste trois ans. Son père s'oppose à une carrière
musicale mais Sekouba commence à chanter déjà en 1972, apparemment dans plusieurs groupes, entre autres
dans le
Revolution Band.
A l'occasion d'un des nombreux concours à Conakry, le jeune Sekouba chante la chanson rendue populaire par
Salif Keita,
« Mandjou »,un morceau dédié à
Sekou Touré,
le premier président guinéen qui a prôné l'émancipation de la culture africaine.
ers 1980, le président Touré reclame donc que "le petit de Siguiri", qui a juste 16 ans, devrait
remplacer
Aboubakar Demba Camara, le chanteur principal du
Bembeya Jazz,
mort par accident routier en 1973.
Sékouba Bambino reste le chanteur du Bembeya jusqu'en 1989, l'année où il
commence sa carrière en solo. Une carrière plutôt bien réussite, car Sekouba Bambino
reste sans contestation parmis les meilleurs chanteurs de la Guinée. Après plusieurs albums, il sort l'album
« Sinikan », enregistré avec le concours de l'arrangeur de
« Soro », François Bréant, et l'album est destiné
à ouvrir le marché international pour Sekouba.
Le succès international est au rendez-vous puisque Sekouba commence à chanter avec le groupe panafricain de
salsa
Africando, d'abord en contribuant avec une chanson sur
« Gombo Salsa », et plus tard comme membre d'Africando pendant leur album
« Betece » (hors de la France, l'album est mieux connu comme
« Mandali »).
Sékouba Bambino participe également dans un autre projet de Syllart,
Mandekalou, dans lequel des artistes ouestafricains de rénommé sont invité
à réinterpréter le répertoire classique mandingue, dont deux albums sont nés.