Déné Issébéré est une jeune chanteuse qui vient de commencer sa
carrière. Elle a passé ses 14 premières années en Algérie, où son père
(le poète Hamadoun Issébéré) fut affecté comme diplomate. Comme elle ne parlait
pas l'arabe, elle passait beaucoup de temps à regarder la télévision et elle
commençait à imiter les chansons qu'elle voyait au petit écran.
Son père remarqua qu'elle s'intéressait à la musique et lui offra une guitare et un piano.
En 1994, elle retourna à Bamako. A l'école, elle chantait lors des soirées scolaires, et elle
participait aux concerts rap underground. Peu après a été invitée à chanter sur
l'album
« Tugna » of du groupe de rap
King Da Dja, un album qui était produit par
Salif Keita.
Il était question qu'elle allait travailler comme choriste sur plusieurs albums avec Eric Bono, à
l'époque l'ingénieur de son de Salif Keita, mais cela n'a pas été réalisé
à cause du départ précoce de Bono. Déné n'a pas perdu espoir et finalement elle chanta dans l'album
« Kokadjè » des
Escrocs.
Avec
Toumani Diabaté elle enregistra un single
« Bikanou »,
et peu après elle signa un contrat avec Mali K7 pour l'enregistrement d'un premier album.
Déné, étant une Dogon, ne fait pas la musique traditionnelle malienne, et elle ne se limite pas
à un style spécifique. Son premier album
« Ogopo » contient huit chansons de différents styles.
Tout en continuant être choriste sur plusieurs albums maliens, elle sort un second album
« Ladilikan ».
Après une rencontre avec Manu Eveno du groupe français
Tryo, ils travaillement ensemble sur une version internationale
de l'album
« Ladilikan » (2010).