Monique Seka a fait son entrée sur les pistes avec la sortie de l'album
« Missounwa »
en 1989. Elle est la fille du chanteur ivoirien des années 1970,
Okoi Seka Athanase. Sa voix suave et la production
sophistiquée de ces albums ont fait que son étoile montait rapidement. Elle a pu démontrer que la Côte d'Ivoire
était un pays producteur du (afro-)zouk excellent qui n'a pas besoin de se cacher sur le plan international.
D'autres chanteuses ivoiriennes l'ont suivi dans cette spécialité ivoirienne, à savoir
Antoinette Allany,
Nayanka Bell,
Awa Maiga et
Mathey.
Pour son dernier album studio,
« Yélélé » (1999), Monique Seka avait choisi
d'élargir les styles musicaux: en plus de l'afro-zouk, il y a une version salsa de son chanson fétiche
« Missounwa », une morceau en style mandingue, et une autre au rythme Mapouka,
une danse du peuple "Avikam" de la région côtière. La mapouka est une danse devenue populaire mais aussi dite
pervertie. La presse ivoirienne l'avait critiquée car c'est une danse assez provocante...