Sékou Kouyaté est devenu connu comme le sorcier de la kora électrique, pendant des années qu'il fait partie
du groupe de
Ba Cissoko. Il commence à adapter sa kora en l'électrifier à l'âge de 12 ans,
et avec cette kora traditionnelle, une harpe-luth mandingue, Sékou expérimente avec des riffs rapides et avec la distorsion,
s'inspirant par le funk et le jazz.
Sékou est l'héritier de l'art de son père, maître de kora,
M'Bady Kouyaté.
Avec son cousin
Ba Cissoko il a fait le tour du monde entier. A moins grande échelle, Sékou tourne aussi avec son
groupe familiale basé à Conakry
Section Kora. Depuis quelques années, son attelage au
singer-songwriter,
rappeur et beatboxeur américain
Joe Driscoll porte ses fruits et a rendu Sékou davantage connu au publique.
Driscoll et Kouyaté se rencontrent en 2010 à un
festival à Marseille. Malgré (ou peut-être à cause de) leurs appartenances musicales totalement différentes,
la présence des deux sur scène donne naissance à une énergie explosive, et leur premier album en duo,
« Faya »,
convainc à la fois les critiques et le publique. Ce qui est de plus surprenant et rare, la collaboration est reconduite deux ans plus tard par un
second album,
« Monistic Theory ».
En 2015, Sékou a sorti un premier album solo
« Sabaru », avec lequel il démontre son talent
en tant que joueur de kora, mais aussi en tant que chanteur.