Rokia Traoré est une jeune chanteuse plein de talent. Née d'un
père diplomate, elle a vécu un peu partout en Afrique et en Europe et elle a fait des études
en sociologie à Bruxelles. En 1990, ses parents l'ont offert une guitare comme cadeau d'anniversaire, et
elle l'a appris à jouer toute seule, sans aide d'un professeur de musique. Déjà vers la fin
de l'année 1997, elle était en train d'enregistrer son premier album dans un studio français.
Entre temps, elle avait déjà reçu le
« prix découverte RFI »
et elle avait chanté au Festival
« Musiques métisses »
à Angoulême, en France.
Son premier album,
« Mouneïssa » a été vendu en 30 000 exemplaires,
ce qui est remarquable pour un album si proche de la tradition. Mais détrompez-vous : elle
est auteur-compositeur de ses chansons, son approche est innovatrice (par exemple l'unique
combinaison du
bala ba du Bélédougou, région au sud du Mali,
avec le
ngoni le luth des Bambara), et ses paroles portent sur des sujets de nos jours.
Et son deuxième album,
« Wanita » est encore meilleur que le premier !
Ses albums suivants continuent à impressionner la presse internationale :
" It really doesn't get better than this in today's
African music. Rokia's work is exciting, surprising, and always perfectly executed "
Rose Skelton, Songlines March 15, 2013 Edition
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" Rokia Traoré's heartfelt plea on behalf of Mali, her homeland,
is also a simply brilliant piece of music " Michael Cragg, The Guardian
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