Ali Farka Touré était agriculteur, ainsi que chanteur et guitariste qui
avait développé son style à lui-même très proche du blues. Se basant sur
la musique traditionnelle songhaï, il y ajoute des éléments peulh, touareg et
bambara, chantant par conséquent dans l'une de ces langues.
Ali est né en 1939 à Gourma-Rharous, où son père moura quand Ali avait deux ans.
A l'age de 7 ans, Ali fut envoyé chez son oncle à Niafunké (Niafodié)
où il grandi travaillant durement dans les champs de son oncle. Il n'a pas eu l'occasion
d'aller à l'école. Neuf frères d'Ali meurent, mais Ali continua de se battre
et survie, ce qui lui a donné le nom "farka" (=l'âne), signe de
son obstination de survivre.
Ali "Farka" Touré a fait des albums depuis les années 70 et est toujours resté
l'un des plus celèbres musiciens maliens respecté par tout le monde.
Un contrat avec
World Circuit et la collaboration
avec
Ry Cooder lui a apporté le succès international qu'il méritait, tout en restant humble et
plus intéressé par l'agriculture et aider des jeunes artistes maliens que de recevoir des prix
internationaux. Malgré ce succès, il retourne à l'agriculture, il investit dans ce secteur et dans le
développement de sa ville d'adoption Niafunké, où il sera élu maire en 2004.
Des anciens albums seront réédité, et Ali Farka continue d'enregistrer des albums, et en 2005, il sort
« In the Heart of the Moon » avec
Toumani Diabaté,
un album bien reçu par les critiques. Ali reçoit son deuxième Grammy Award pour cet album. En 2005, il enregistre son dernier album solo,
« Savane », et peu après qu'il donne son accord du resultat
des enregistrements, il quitte ce monde terrestre la nuit du 6 au 7 mars 2006, suite à un cancer. L'album sort quelques mois
plus tard en juillet 2006.
Après sa mort, son héritier musical
Afel Bocoum
continue de faire vivre la légende. Le fils d'Ali,
Vieux Farka Touré
est également un musicien de talent.